Si vous sortez un peu, vous avez tous pu en faire le constat: la cocaïne s'achète aussi facilement qu'une baguette de pain.
Cette réalité me trouble et m'interpelle, ce qui était à mes yeux qu'un thème de films ou d'articles sur le grand banditisme dans un quotidien national devient aujourd'hui une banalité.
Les dealers qui vendaient il y un an du cannabis vendent aujourd'hui de la cocaïne qui est passée en quelques mois du statut de drogue de la jet-set à celui de la drogue du peuple. Pour moins de 50 euros le gramme n'importe qui peut s'en procurer. La raison principale est que les volumes importés illégalement ont très fortement augmenté ce qui a accompagné une baisse des prix et donc une démocratisation.
L'urgence est là! car si la cocaïne ne provoque pas une dépendance physique elle génère une très forte dépendance psychologique et bien évidemment des troubles de la santé (accidents cardio-vasculaires, troubles psychiques, transmission favorisée des virus hépatiques et du sida...).
Personne ne peut et personne ne doit fermer les yeux sur cette « épidémie » qui ronge nos villes et qui doit être jugulée avant que la cocaïne ne se banalise comme le "pétard". Aujourd'hui personne n'a peur de fumer de l'herbe même en pleine rue...demain il en sera peut être de même pour cette poudre.
La cocaïne dans la presse
Le point: mort d'une jeune passeuse,
Le monde: devenue moins chère la cocaïne se démocratise.
L'Expresse: un vaste trafic de cocaïne démentelé
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