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08 janvier 2008

Commentaires

stan prozak

Bonjour,
juste quelques lignes pour réagir à la question.
Il me semble que l'UMP devient de plus en plus un mouvement à géométrie variable, notamment en ce qui concerne les désignations pour les élections. Je m'explique : comme l'a encore si brillamment rappelé Monsieur Devadjian sur LCI il y a quelques mois, les candidats UMP sont désignés par les militants. Il me semble que cela n'a pas été le cas ni pour les législatives, ni pour les cantonales. En ce qui concerne le primat du sortant, je ne peux m'empécher de repenser à Montaigne et à son "Vérité en deça du Var, fausseté au delà" !
D'autre part, pour employer un mot fort à la mode en ce qui concerne les grévistes, il me semble que les tenants UMP "prennent en otage" les militants UMP : il faut voter pour la personne qui a l'investiture même si ce n'est pas vers elle que se portent nos idées, nos conceptions de l'administration d'une ville ni le choix de société pour cette ville. Voir des tenants du libéralisme économique se retrancher derrière une position qui fleure bon le "Soviet suprème" n'est pas sans me faire sourire.
Peut être a-t-on eu tort de politiser à outrance les municipales ? peut être ne faut-il pas oublier qu'un maire se doit d'être proche, géographiquement, physiquement et mentalement, de ses administrés. A moins bien sur que tous les cannois ne soient jetsetters, hommes d'affaires internationaux, roulant en Porche et inquiet des éventuelles mésaventures qui peuvent frapper les grandes marques de luxe.
Néanmoins, je gage que ces élections seront passionnantes à suivre sur France 24… si tant est que cette chaîne puisse être vu à Cannes :)

manon

Vous faites parti des personnes qui ont critiqués le choix de bernard DAVID de se présenter avec une liste d'union et vous parler de démocratie bizzare

unemouette

Vous avez beau vous expliquer, je ne vous comprends toujours pas. Mais, et c'est tout à fait normal, on ne sait pas ce qui vous a été promis d'un côté et de l'autre en cas de victoire. Mais j'en reviens toujours à la même question : soutenir, ok, mais jusqu'à quel point ?...

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