L'amendement destiné à prolonger les 39 heures dans l'hôtellerie et la restauration arrive à son terme, le 31 janvier 2007. II est important pour l'économie départementale, qu'un accord sur les 39 heures soit enterriné. En effet, les Alpes-Maritimes, avec ses 9 Millions de visiteurs annuels ont besoin du dynamisme des secteurs de l'hôtellerie et de la restauration. Egalement, plus de 40% des actifs ont un emploi directement ou indirectement lié au tourisme.
Dans la continuité de ses déclarations en faveur de la T.V.A. à 5,5% dans la restauration et l'hôtellerie, Henri LEROY marque sa volonté de maintenir ce pôle d'excellence, qu'est le tourisme, dans le bassin cannois. Au nom de la bataille pour l'emploi, il appelle, le Ministre du tourisme, à une négociation en faveur des 39 heures (voir ci-dessous) pour que ces secteurs se modernisent durablement.
Ainsi, Henri LEROY considère que le maintien définitif des 39 heures permettrait de fonctionner selon un système "gagnant-gagnant". "Gagnant-gagnant" et non pas "perdant-perdant" car:
- Les salariés bénéficient d'un pouvoir d'achat accru avec un SMIC supérieur de 280€ au SMIC de droit commun. Travailler plus pour gagner plus permet d'éviter l'installation durable de la précarité salariale en France,
- En échange d'un temps de travail accru, outre la rémunération, les salariés disposent d'une sixième semaine de congès payés et de deux jours fériés,
- Les professionnels de l'hôtellerie et de la restauration travaillent depuis 2004 avec un cadre juridique autorisant les 39 heures. La décision du Conseil d'Etat implique le paiement, avec effet rétroactif, des heures supplémentaires, de la 36ème à la 39ème heure. Les conséquences en seraient désastreuses pour l'activité économique: suppression d'emplois, fermetures des établissements, multiplication des contrats précaires saisonniers,
- Si les salaires deviennent moins attractifs, les établissements seront contraints à la multiplication des contrats saisonniers précaires, à des fermetures annuelles, à une diminution de la qualité de leurs prestations, à une baisse du chiffre d'affaires et à terme, dans un secteur fortement concurrentiel, la France pourrait perdre son leadership en matière touristique.
DK
La position de Henri Leroy est importante pour ne pas perdre la compétivité de l'hotellerie locale mais pourquoi ne pas créer un collectif d'élus du Bassin Cannois et se referer au Député pour défendre cette idée à l'Assemblée Nationale. L'Union fait la force!
Rédigé par : Citoyen | 13 janvier 2007 à 23:07