Jean-Valéry DESENS, pour une politique moderne de proximité.

Petite politique...ou grossière erreur d'un journaliste.

Vendredi dernier, la caravane de l'UMP est arrivée à Cannes. Jérôme VIAUD (l'excellent responsable des jeunes pop UMP du 06) m'a convié (en tant que responsable des jeunes pop de la 8ème circonscription) à participer à cette manifestation ainsi qu'à un débat sur la réforme des institutions. Le maire de Cannes (avec qui, je ne le cache pas, j'ai beaucoup de points de désaccords) a logiquement accueilli cette caravane. Le débat s'est cordialement engagé et c'est avec plaisir que j'ai constaté le consensus général des participants sur le thème de la réforme des institutions.

Après cette journée je me suis "naïvement" dit que même avec des personnes avec lesquelles nous avons de profonds désaccords, le débat était possible. Mais dès samedi matin j'ai réalisé que chez notre prince cannois rien n'avait changé. En effet comme tous les matins, samedi j'ai acheté mon journal (nice matin) et en page intérieure je vois une belle photo (sur laquelle je suis) et en titre je lis "la riposte du clan Brochand" (sous -entendu que je soutenais donc cette riposte). Alors évidement j'ai été très surpris car tout l'article est basé sur cette riposte contre nos trois conseillers généraux du bassin cannois alors que ce sujet n'a pas était abordé de la journée. Donc, soit j'ai été drogué vendredi et j'ai fait des rêves dont je pense qu'ils sont la réalité; soit le journaliste de nice matin n'a pas assisté à la même manifestation que moi (mais alors le maire de cannes a des pouvoirs de dédoublement); soit il y a une entente cordiale entre le journaliste et le prince pour créer une polémique. Force est de constater que le journaliste a fait preuve d'un manque d'indépendance flagrant ou a fait une grossière erreur en associant une photo et un article qui n'ont absolument rien à voir. Cette manière de faire de la politique est nauséabonde; les français n'en veulent pas (c'est pour cela que Nicolas SARKOZY jouit d'une telle popularité) et les cannois n'en veulent pas non plus.

On m'avait dit "ne va pas à cette manifestation", "tu vas te faire piéger"...mais je suis passionné par la politique, et j'entends participer à tous les débats (auxquels je serai invité) en toute indépendance et je continuerai à "me faire piéger" car cela permet de souligner la différence entre deux manières totalement différentes de faire de la politique. Et j'invite ceux qui ont participé à cette réunion à se regarder dans un miroir et à réagir à mes propos. J'espère que ce n'est qu'une erreur maladroite du journaliste et qu'il n'y avait en réalité aucune volonté de polémique... (Je souris en écrivant cette dernière phrase).

Jean-Valéry DESENS

Autres commentaires sur le blog POLITIQUEMENT LIBRE

réforme des institutions... ils auront peur d'être courageux

Aujourd'hui, dans le cadre de la tournée de la caravane de l'UMP un débat sur le thème de la réforme des institutions était organisé. J'ai pu constater que les jeunes de l'UMP (-de 30 ans...heu...- de 40) étaient tous sur la même longueur d'onde.

1°-Remplacement du Premier Ministre par un ministre qui serait hiérarchiquement le premier, mais qui aurait des délégations qui s'ajouteraient à son rôle de "manager"

2°-Le renforcement de la responsabilité du Président de la République qui deviendrait vraiment le chef de la France et donc de la politique menée à l'étranger comme en France. Il n'y a que la gauche qui peut oser dire que le président ne doit pas garder de prérogatives en terme de politique nationale; les français ont voté aux élections présidentielles pour un programme et un homme, ils attendent donc bien que ce soit cet homme qui gouverne.

3°-Lla suppression du sénat avec un renforcement du pouvoir de l'assemblée nationale. L'assemblée doit avoir les moyens de "produire" la majorité des lois et donc de les concevoir. Pour ma part j'ajouterai que proposer une part de proportionnelle au sénat est une proposition qui n'a pour but que de satisfaire la sphère politique mais qui n'est en aucun cas une proposition de progrès. Le progrès c'est la suppression du sénat.

4° la très forte revalorisation des revenus des hommes politiques et principalement des maires et élus municipaux, ce qui permettrait de faire entrer en politique de nouveaux visages et notament des jeunes.

Mais je sais très bien que toutes ces propositions ne seront pas votées car même la rupture a ses limites...ce qui ne m'empêchera pas de me battre pour ces réformes.

TVA SOCIALE Je confirme.

TVA SOCIALE JE NE CHANGE PAS D'AVIS

courage, courage...

C'est une mode très politicienne et politiquement correcte, mais peu courageuse... les hommes politiques locaux préfèrent parler de thèmes nationaux plustôt que locaux. Pourquoi? Tout simplement parce que cela leur évite de prendre des risques et de se faire juger par leurs électeurs. Ainsi je vous propose d'aller sur les blogs de vos élus locaux et vous constaterez qu'ils aiment beaucoup vous parler de la politique du gouvernement, du PIB de la France, de la guerre en Irak mais pas grand chose sur la sécurité dans votre rue, sur les impôts locaux, sur la propreté de votre ville... Leur but; se donner de l'importance en vous parlant de thèmes nationaux tout en ne prenant pas de risques en évitant de se positionner sur des problèmes qui vous touchent directement. Alors avant de mettre votre bulletin de vote pour les élections municipales allez leurs poser des questions sur les thèmes qui vous touchent. Vous pouvez leurs écrire, leurs envoyer des mails, aller sur leurs blogs ou les rencontrer dans leurs permanence. Ainsi vous pourrez les juger sur les thèmes qui vous intéressent.

déjeuner républicain UMP à AURON

Jérôme VIAUD

Chers amis,

A l'occasion de la rentrée de la fédération UMP des Alpes-Maritimes, Christian Estrosi, Michèle Tabarot, Jean Leonetti et les parlementaires des Alpes-Maritimes ont le plaisir de vous convier à un déjeuner républicain le dimanche 9 septembre. Vous trouverez ci-joint un carton d'invitation que nous vous remercions de bien vouloir nous retourner, accompagné de votre réglement (votre réservation ne sera effective qu'à réception de votre paiement).

Fidèlement, Jérôme Viaud"

CARTON D'INVITATION

Ci-joint le programme de la caravane de l'UMP sur le 06

Vendredi 24 août 2007

9h00 : Ouverture de la Caravane sur le marché de Cannes La Bocca

12h00 Déjeuner des caravaniers avec Bernard BROCHAND et débat sur le thème : la réformer des institutions

14h30 : installation de la caravane sur le quai Leboeuf (en face de l’hôtel de ville de Cannes)17h00 : fin de la journée de tractage

19h00 : Apéritif et dîner au bowling de Cannes La Bocca

23h00 : Départ des caravaniers vers leurs hôtel IBIS Antibes/Sophia-Antipolis (Sophia-Antipolis Les Lucioles)

Samedi 25 août 2007

10h00 à 17h00 : installation de la caravane à juans les pins en face de l’office de tourisme

19h00 : apéritif dans Juans les pins avec les jeunes pop

20h00 : départ vers NiceHôtel Mercure, Nice marché, quai des Etats-Unis

Dimanche 26 août 2007

10h00 : installation de la caravane sur le trottoir sud, coté plage en face du Théâtre de VerdureAccueil de Roger CARUCCI et de Philippe COCHET

17H00 : apéritif niçois sur la Promenade des AnglaisRetour des caravaniers à l’hôtel mercure, Nice marché

Lundi 27 août 2007

Départ des caravaniers du département

ISF... ma proposition!

Afin que les ménages dont la seule fortune est la résidence principale n'aient pas à payer d'ISF je propose que la sélection des ménages qui devront acquitter cet impôt soit faite sans inclure la résidence principale (comme beaucoup d'UMP le proposent déjà). Mais une fois que la sélection des ménages "fortunés" est faite, le calcul de l'impôt sur la fortune pourrait alors se faire en incluant la valeur de la résidence principale (déduction faite des crédits) comme cela se fait actuellement. Ainsi la résidence principale ne serait absente que pour le choix des ménages imposés mais pas du calcul du montant de l'impôt.

Redynamiser le commerce; c'est possible.

Dans de nombreuses villes, se pose le problème du dynamisme commercial de certaines rues qui au cours des années, ont perdu leurs commerces traditionnels pour voir s'installer des banques ou tout simplement pour ne rien voir en remplacement. Plusieurs axes de reflexion ont été travaillés et de nombreux projets sont régulièrement lancés afin de tenter de résoudre ce problème. Pour ma part, je pense que si l'on veut avoir un résultat, il faut travailler sur un plan général  en pensant au dynamisme commercial, mais aussi au réaménagement urbain, à la communication et établir un plan d'attaque sur au moins quatre ans. Pour cela, nous avons un outil interessant qui est le projet FISAC. Le FISAC permet de labeliser sous un contrat (liant une association de commercants, la ville et l'état) un projet commun et cohérant, ayant pour but, de relancer le commerce dans une rue ou un secteur. La première phase du projet dure 3 ans. En signant ce contrat, les commercants s'engagent sur un nombres d'actions commerciales à créer et pour lesquelles ils auront des subventions très importantes; la ville doit elle s'engager dans des travaux urbains qui eux aussi seront en partie subventionnés par l'état. Ainsi toutes les parties y trouvent un intérêt. Mais, le FISAC reste un outil très lourd à mettre en place et qui n'a pas toujours les résultats escomptés. Alors que dans certaines villes, celui-ci a réellement été un moteur,  dans d'autres son effet a été très limité. Pour moi, le FISAC doit servir de boosteur, il est très adapté pour redynamiser un secteur géographique en perte de vitesse mais il ne sera que perte d'énergie et d'argent si on pense qu'il est l'outil idéal pour recréer du commerce. En effet, si l'on souhaite que de nouveaux commerces de proximités ouvrent, si l'on veut éviter que des banques et des agences immobilières ne fleurissent et éliminent tous les autres commerces, bref si l'on cherche à recommercialiser un secteur, le travail doit se faire avec les propriétaires de murs, avec les banques et avec les enseignes nationales.

LES PROPRIETAIRES DES MURS/ Si de nombreuses banques fleurissent dans une rue c'est que les prix des loyers et des cautions y sont très élevés; il faut alors engager une politique en partenariat avec les propriétaires de murs et les créateurs d'entreprises. La ville doit alors apporter une aide en therme de garanties aux propriétaires pour favoriser les bons dossiers. (Il faut noter que le fait que de nombreuses banques soient présentes sur un secteur est un excellent signe car cela nous prouve que le secteur est une zone passante et de proximité qui est favorable au buisness).

LES BANQUES/ Depuis 2 ou 3 ans la frilosité des banques a très fortement augmenté vis à vis des créateurs d'entreprises. Alors qu'il y a quelques années ont pouvé demander un crédit intégral pour financer un projet de qualité, cela n'est plus du tout envisageable aujourd'hui. Un dossier qui ne présente pas au moins 30% d'apportd n'est même plus étudié. La ville a là encore son mot à dire. Elle peut contractualiser une proposition commerciale avec une banque afin que celle-ci ait des éxigences plus raisonnables et une politique tarifaire plus favorable pour ces créateurs ( taux de crédits minorés, taux de CB infèrieur à 0.5, facilités de caisses, pas de frais de remboursements enticipés...).

LES ENSEIGNES NATIONALES/ Pas de commerces sans ensignes nationles; il faut donc aller séduire ces enseignes et leurs proposer un projet valorisant afin qu'elles parient sur cette zone. Ces enseignes seront les locomotives d'un secteur et leur présence garantira la réussite d'un projet. A mon avis il faut absolument éviter l'instalation de commerces suivant un thème comme par exemple l'art ou les meubles, ou l'artisanat. C'est une tentation que de nombreuses municipalités ont, mais qui aboutit presque toujours à un échec (sauf exception dans des secteurs très reduits et très touristiques). En effet c'est la diversité du choix qui fait l'attraction commerciale et la régularité de la fréquentation.

En définitif il faut savoir adapter à chaque lieu la politique qu'il faut mettre en place pour redynamiser le commerce dans une rue ou un secteur en s'inspirant dans ce qui a fonctionné chez nos voisins en n'oubliant pas que rien n'est impossible ni définitif dans le buisness.

Jean-Valéry DESENS

Reforme des institutions.

Eprimez vous sur la réforme des institutions sur LE SITE DE L'UMP

TOURISME D'AFFAIRES OU DE LOISIR?

Cela fait longtemps que l'on parle de l'agrandissement d'Europa à Mandelieu. Et à l'approche de la date de début des travaux, de nombreuses études montrent que ce choix est le bon. L'agrandissement de ce palais, permettra de mieux accueillir les congrès et donc de favoriser le tourisme d'affaires mais aussi de proposer des évènements de meilleurs qualités aux vacanciers et aux habitants du bassin cannois. Nice matin du 20 juillet nous rappelle encore que sur le bassin cannois, le tourisme en général, est en hausse mais grâce au tourisme d'affaires qui progresse sans cesse alors que le tourisme de loisir est encore en baisse cet été. Il faut cependant, mesurer les choix politiques et ne pas négliger le tourisme de loisir, car si le tourisme d'affaires est un tourisme régulier, il peut néanmoins subir très ponctuellement des variations violentes à la baisse suite à des phénomènes géopolitiques comme nous en avons connu avec la guerre en Irak. Apolline CRAPITZ souligne ce risque sur son blog où elle s'oppose fortement à l'évolution de ce tourisme business à Cannes. Elle n'est d'ailleurs pas en accord avec les chiffres de Nice Matin car d'après elle, l'évolution du tourisme d'affaires à Cannes ne compenserait pas la chute de celui de loisir. Finalement, je pense que le bon compromis est d'accompagner la croissance du tourisme d'affaires tout en travaillant sans cesse pour améliorer l'accueil des vacanciers. Une enquête récente montre à nouveau que les français sont en queue de peloton en matière d'accueil; mauvaise connaissance des langues étrangères, manque de politesses... mais bon malgré cela la France reste la destination N°1 au monde alors c'est que l'on doit être quand même relativement bon !