Jean-Valéry DESENS, pour une politique moderne de proximité.

débat sur l'identité nationale

Contribution de Monsieur Henri LEROY

Maire de Mandelieu-La Napoue – Vice Président du Conseil Général

Débat sur l’identité nationale

Comité UMP de la 8^ème circonscription des Alpes-Maritimes – 11 décembre 2009

 

Nous sommes 65 millions de Français. Nous sommes tous les héritiers d’une histoire, de valeurs et de traditions. Nous appartenons à une même nation, la France. Notre pays est une communauté humaine. Celle-ci est installée sur un même territoire. Elle possède une unité historique, linguistique, culturelle, économique, qu’on appelle identité.

 

L’identité, c’est ce qui nous rassemble. C’est ce caractère ininterrompu et indispensable qui fait que l’on est un citoyen Français.

 

On est Français parce qu’on perpétue les écrits de notre constitution. Notre gouvernement est le garant de nos principes républicains. Ils ont traversé le temps, de 1791 à nos jours avec un triptyque liberté, égalité, fraternité. La France, c’est la révolution française avec le bleu, le blanc et le rouge comme couleurs de notre histoire et la marseillaise comme hymne de notre rassemblement.

 

Etre Français, c’est accepter l’identité de notre pays. On est Français parce qu’on s’inscrit, en tant qu’individu, dans un destin collectif : parler la langue, respecter une façon de vivre, les valeurs héritées en partie du siècle des Lumières. Notre patrie est le pays des Droits de l’homme. Nous pouvons être fiers d’être une terre d’accueil. Mais accueillir, cela signifie pouvoir donner du travail, permettre à chacune et chacun de vivre dignement. C’est ainsi que l’on favorise l’intégration et que l’on garantit la stabilité du pacte républicain. Les étrangers doivent également faire ses efforts d’intégration du pays d’accueil en acceptant ses lois, sa langue, son mode de vie ses mœurs, sa liberté de penser. Ce n’est pas au pays d’accueil de s’adapter. Lorsqu’on vient en France, on intègre une communauté nationale où la sécurité sociale, l’égalité des chances, la parité sont les maîtres mots de notre contrat social et font partie également de notre identité nationale. Il n’y a donc pas de place pour l’individualisme.

 

Etre Français au 21^ème siècle, c’est d’ailleurs s’ouvrir toujours plus aux autres, une ouverture sur l’Europe et sur le monde. Nous sommes un pays d’exception culturelle. Et notre culture nous grandit et nous permet de nous ouvrir sur d’autres peuples.

 

La laïcité est également un fondement de notre histoire. Chère à Voltaire ou à Diderot, la séparation de l’Etat et du religieux est indispensable pour notre équilibre national. La seule communauté possible, c’est la France. Chacune et chacun, quelque soit sa religion, ses origines ou ses choix philosophiques a sa place dans notre pays dès lors que le communautarisme reste dans la sphère privée. La France est une mosaïque de communautés qui laisse place, dans la sphère publique, à la République.

 

Le vivre ensemble est l’enjeu de ce nouveau siècle. Patrie de la liberté, de l’égalité, de la fraternité, de l’Universalisme des droits de l’homme, de la laïcité, nous devons tous aimer la France pour proposer d’autres piliers et croire en de nouveaux rêves.

 

Aussi soyons fiers de nos origines, de nos valeurs et de notre histoire. La France ne doit pas s’inscrire dans la repentance systématique. Croyons en notre conception de la République, avec le seul drapeau français comme symbole, qui est le signe de l’ouverture, de la solidarité et de la fraternité.

 

Henri LEROY

 

Pour une base de données des crédits.

En début d’année, Christine LAGARDUE (ministre de l'économie) doit présenter un projet de loi pour mieux encadrer les crédits à la consommation. Dans ce projet, elle souhaite notamment interdire la vente de crédits rechargeables hors des banques et empêcher que sur les cartes de fidélité le paiement en trois fois ne soit l’option privilégié…

Ces évolutions de la loi sont les bienvenues, mais est-ce suffisant ?

A mes yeux, certainement pas.

Il est indispensable d’encadrer bien plus strictement les crédits en globalisant sur une même base de donnés, l’ensemble des crédits fait en nom propre (crédits à la consommation et crédits immobiliers).

Seule cette base de donnés permettrait d’appliquer infaiblement la règle des 30%.

Personne ne devrait pouvoir contracter un  cumul de crédits dont la  somme des mensualités dépasserait 30% de ses revenus.

L’application de cette règle éviterait de nombreux cas de surendettement causés notamment par les crédits à la consommation qui s’additionnent à un crédit immobilier.

Si à cette règle fondamentale on associe l’obligation d’une assurance sur les revenus (assurance protégeant notamment du chômage) on éviterait alors la quasi-totalité des cas de surendettements.

Evidement en cette période de crise le crédit est un des outils permettant de relancer la consommation, mais cela ne doit en aucun cas rendre frileux notre ministre et l’empêcher de proposer un projet de loi ambitieux et courageux.

 

 

"Actuellement, il n’y a aucune obligation juridique d’appliquer cette règle des 30%. Chaque société de crédits a ses propres règles et on constatera une grande différence de traitements entre Cofidis par exemple et la banque Barclays. D’ailleurs, si cette règle devait désormais s’imposer grâce à la loi il faudrait à mes yeux que ce taux de 30% soit ajusté en fonction des revenus et de la situation. En effet, il est aisé de comprendre qu’on limite à 30% l’endettement d’un célibataire smicard à qui il ne resterait que 700 euro pour payer son loyer et se nourrir et que l’on autorise un endettement de 40% à un couple sans enfant, propriétaire de son logement et dont les revenus seraient de 6000 euro."