Il est complexe de mesurer quel est vraiment l’impact de la crise financière sur les citoyens. S’il est certain que l’économie entre dans une période sombre ; il est difficile d’en connaître la cause. Notre économie subit elle déjà les effets de la crise financière ou subit elle un phénomène de peur résultant des propos alarmistes des chefs d’entreprises, des médiats et de toute la classe politique ? Combien d’entre nous peuvent dire que depuis six mois leur situation s’est dégradée ? Finalement très peu, surtout dans notre région. Attention, je ne veux pas dire que tout va bien, je vois bien les licenciements dans les grandes entreprises et la situation des travailleurs qui perdent leurs emplois, mais je veux juste souligner que nous ne devons pas avoir un esprit grégaire, nous ne sommes pas des moutons de panurge ; notre comportement ne fera qu’accentuer les effets économiques réels de la crise financière qui n’apparaitront dans les faits que dans trois ou quatre mois. Plutôt que de subir passivement et même négativement ce nuage sombre, nous devons lutter et nous battre pour s’entraider et inventer de nouvelles solutions, créer un nouveau mode économique, rafraichir la relation avec les personnes dans la difficulté, créer des ponts affectifs entre les générations et changer les relations entre l’homme et sa maison TERRE.
L’homme politique lui-même va devoir changer, subir une mutation dans son mode de réflexion, il doit devenir un créateur, un artiste économique, il doit travailler comme une entreprise de nouvelles technologies qui possède un département innovation, car sans cette mutation, les recettes du passé deviendront les poisons du futur. Qui peut encore réellement croire que nous soutiendrons notre économie en distribuant de l’argent que nous n’avons pas ?…ça c’est le passé, soyons lucide la France n’a pas les moyens d’avoir ce type de politique associative qui est inadaptable à l’échelle d’un état. Cette politique c’est l’immobilisme, c’est le conservatisme, c’est la mutualisation de la pauvreté, c’est le phénomène des moutons qui se suivent et se jettent de la falaise.
Jean-Valéry DESENS
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