Hier, dans Nice Matin, Monique Robory-Devaye a indiqué les raisons pour lesquelles la commune de Théoule se trouvait en marge du syndicat des transports. Elle nous a clairement expliqué que les autres villes membre du STIP n’avaient pas à prendre en charge le déficit structurel de la ligne de bus très peu fréquenté sur la commune de Théoule. Ses explications permettent ainsi de remettre les choses à leur place, et de rappeler qu’en ne proposant aucune solution pour financer ce déficit, c’est bel et bien le maire de Théoule qui met sa commune hors jeu et qui brise la continuité du service des transports sur sa ville. Si, il est vrai qu’un tel service n’impose pas d’être rentable, il est tout aussi vrai que son déficit doit être financé par la commune qui l’héberge.
Cette situation aberrante, symbolise l’opposition stérile et sans fondement autre que politique, que pratique le maire de Cannes et certains de ses amis. Il est temps que le Grand Cannes marche comme un seul homme et que des solutions communes soient trouvées pour les transports, l’assainissement, le traitement des déchés, la politique des sports, la politique touristique… Nous payons une fois de plus l’absence d’intercommunalité qui permettrait de créer une politique commune sur tous les grands sujets concernant les villes du bassin cannois. Nous ne pouvons pas accepter que des choix soient faits uniquement dans le but de déstabiliser un homme ou une équipe politique sans se préoccuper de l’intérêt premier du citoyen. Seul l’intérêt des citoyens doit guider la politique que mène une équipe municipale, c’est une force et un acte politique humble de participer à un projet commun (même avec un opposant politique) si celui-ci est positif pour sa commune. N’oublions pas que le rôle d’un élu n’est pas de préparer son avenir politique mais celui de sa ville.
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