Jean-Valéry DESENS, pour une politique moderne de proximité.

Galette des Rois

Exceptionnellement

le rendez-vous de la permanence de La Bocca avec Philippe Tabarot,

aura lieu SAMEDI 19 JANVIER à 16 h 30 (au lieu de 11 h),

autour d'une galette des Rois. (la recette de la galette des rois provencale)

Réunion du comité de soutien à Henri LEROY

Vous trouverez sur le blog d'Henri LEROY la vidéo tournée à Capitou durant la réunion de son comité de soutien.

LE BLOG D'HENRI LEROY

Dommage, il n’y a pas de zénith à Cannes

...................Hier, c’est plus de 2 000 cannois et boccassiens qui sont venus écouter les vœux de Philippe TABAROT au palm beach et soyez en sûr, si Cannes était doté d’un zénith il aurait été aussi plein.

Comme un écho à la ferveur des cannois notre ministre, président du conseil général des Alpes Maritimes et chef de file de l’UMP dans notre département : Christian ESTROSI a fait l’éloge du « formidable vice-président du conseil général » qu’est Philippe TABAROT, dans une vidéo de soutien avant le discours.

Après l’écrasant soutien de l’UMP départementale*, l’éloge de son responsable et l’enthousiasme de très nombreux habitants, Philippe TABAROT confirme qu’il est la seule alternative au maire sortant. Il ne sera pas le maire qui autorisera l’implantation d’un Hôtel sur les îles de Lérins, il ne sera pas le maire qui doublera l’endettement de la ville de cannes par des réalisations pharaoniques, il ne sera pas le maire que serrera la main des cannois une fois tous les six ans, il ne sera pas un marchand de bonheur…il sera un maire réaliste et proche de ses citoyens.

Jean-Valéry DESENS

les commentaires à propos de ce billet sur 24aout.info

L’article de Nice Matin

*à l'occasion d'un vote des cadre de l'UMP départementale.

Discours de Philippe TABAROT Vœux aux Cannois et aux Boccassiens 10 janvier 2008 au Palm Beach

Mesdames et Messieurs, mes Chers Amis, Comme chaque année, j’attends ce moment avec impatience, Celui de vous retrouver pour cette traditionnelle rencontre de voeux. Vous êtes toujours plus nombreux et j’y suis particulièrement sensible. Le temps a passé depuis ma première cérémonie organisée en quelques jours dans la salle des associations de la rue Louis Braille. Aujourd’hui, vous ne pouvez tous rentrer dans cette salle et je vous prie de m’en excuser. Mais il est impossible de trouver plus grand à Cannes en dehors du Palais des Festivals. L’année prochaine peut-être. Merci pour votre présence qui plus que jamais me va droit au coeur, à deux petits mois seulement d’échéances importantes pour notre ville : les élections municipales et cantonales. Quand je vous vois si nombreux, si enthousiastes, si motivés, la fatigue, la tension inhérente à toute campagne électorale, disparaissent pour faire place à la joie et au plaisir d’être ici. Je vous suis reconnaissant pour la part que vous prenez dans ce qui sera je l’espère notre réussite commune. Alors quel que soit votre rôle, quel que soit le degré d’implication qui est le vôtre à mes côtés, j’ai conscience de ce que cet engagement représente. Et permettez-moi de vous faire une confidence, je me sens bien au milieu de vous et je suis prêt à affronter les semaines à venir avec passion, sérénité et détermination. Je me sens prêt à continuer ces rencontres de terrain, dans vos commerces, dans vos immeubles, chez des amis communs ou encore dans mes permanences, parce que cette proximité est la base de ma conception de la politique. Ce soir je ne veux pas faire comme chaque année un bilan détaillé des actions que j’ai pu mener avec mes collègues comme conseiller général, tant au niveau départemental que pour la ville de Cannes. Je rappellerai simplement ce que les cannois reconnaissent bien volontiers : jamais dans l’histoire de notre ville le département n’a été aussi présent. → avec par exemple 18 projets cannois et boccassiens financés à travers un contrat de plan, pour préserver l’environnement, pour améliorer la qualité de vie, les déplacements, pour doper l’économie et favoriser l’accès au logement → avec par exemple 150 associations cannoises aidées dans les domaines culturel, sportif, environnemental, social, contre 60 en 2001 → des collèges réhabilités ou totalement reconstruits, comme dans quelques mois celui des Mûriers pour plus de 15 millions d’euros et qui deviendra le plus moderne du département. → avec par exemple un foyer d’accueil pour autistes aux Clémentines → le financement de la pouponnière Montbrillant → la réhabilitation de nombreux logements sociaux → le prolongement de la jetée Albert Edouard dans le vieux port de Cannes afin d’y créer des postes d’amarrage supplémentaires → avec aussi des aides pour les particuliers qui souhaitent acquérir un logement, ou pour des jeunes qui souhaitent une bourse d’étude, une mutuelle ou une inscription au permis de conduire. Voilà quelques éléments de l’action menée par le conseil général à Cannes, je pourrai les multiplier. Ceci n’est pas simplement mon bilan, c’est celui de l’union des conseillers généraux du bassin cannois, que je suis fier d’avoir réussi à fédérer. C’est également celui de notre Président Christian Estrosi, conscient des attentes qui sont les nôtres. Alors quand j’entends le maire sortant affirmer qu’il faut remplacer les conseillers généraux de Cannes par des élus compétents et honnêtes, je me dois de préciser que ces attaques injustes, infondées et tardives n’existent que pour tenter de légitimer les candidatures téléguidées par ce même Député-Maire. On reproche au Conseil Général de ne pas avoir donné son accord pour participer au financement d’une extension supplémentaire du Palais des Festivals. Avec le Président Christian Estrosi, nous avons déjà subventionné par 2 fois l’agrandissement du Palais et nous sommes prêts encore à le faire une 3ème fois, à condition que cette réalisation puisse permettre de conserver nos congrès et de réduire les nuisances subies par les cannois. Encore faut-il que la ville nous présente un projet cohérent et réalisable, ce qui n’est toujours pas le cas. Un projet qui d’ailleurs devait être bien mal conçu puisque le maire sortant lui-même vient de le retirer. Je conclurai enfin sur ce dossier en rappelant que les 30 millions d’euros de financement d’Etat qu’il avait promis, ne sont jamais arrivés. Comme vous pouvez le constater, leur axe de campagne ne tient pas. Ce dont je suis le plus fier, en dehors des actions réalisées pour Cannes, c’est d’avoir en tant que Vice Président du Conseil Général en charge des personnes âgées, mené à bien des missions sociales, indispensables pour leur apporter du confort et de la dignité. Fier d’avoir, avec mes services, permis en 3 ans la construction de 1000 lits en maisons de retraite pour les personnes âgées dépendantes. Fier de réserver 20 % de ces places à des retraités à faible revenu, comme il y en a malheureusement beaucoup trop dans notre département. Fier d’avoir avec le Président Christian Estrosi financé la téléassistance de 20 000 azuréens qui souhaitent rester dans leur domicile en toute sécurité. Fier d’avoir mis en place un plan Alzheimer unique en France pour aider les familles des personnes atteintes par cette terrible maladie, avec le Professeur Benchimol, doyen de la faculté de médecine. Alors chacun est libre de se présenter, chacun est libre de proposer d’autres choses et d’essayer de faire mieux. Nous avons la chance de vivre dans un pays libre où chaque élu, avant d’être ou non reconduit dans ses fonctions, doit se représenter devant ses électeurs. C’est la démocratie. Mais cela doit se faire dans le respect du travail et de l’engagement de l’autre, et seuls les électeurs sont libres de juger. Et pour l’élection municipale, c’est la même chose. Je suis et je reste fidèle aux valeurs qui ont guidé mon action depuis 20 ans : - l’écoute et la proximité, - le sens du service public et l’intérêt général, - la sincérité de mes engagements - et le respect de la parole donnée en période électorale Les Cannois pourront vérifier si les engagements pris en novembre 2000 par le maire sortant dans son document de campagne vivement du neuf, sont ou non respectés. En effet, il écrivait à l’époque que l’endettement de la ville était trop élevé avec 147 millions d’euros, il disait même je cite : « la dette d’aujourd’hui, ce sont les impôts de demain » et bien pourtant 7 ans plus tard, cet endettement a été doublé avec pratiquement 280 millions d’euros, soit plus de 4 000 euros de dette par habitant, pour information, je rappelle que la dette par habitant de la ville de Nice est inférieure à 1 000 euros. Je vous laisse libre de juger. Quand dans ce même document il écrivait que la Croix des Gardes, dernier poumon vert de la ville, devait être protégé de toutes nouvelles constructions anarchiques, et que 7 ans plus tard il a accordé des permis de construire pour 1 200 logements dans ce secteur, Je vous laisse libre de juger. Quand il s’érigeait contre toute tentative de spéculation sur les îles de Lérins, et que 7 ans plus tard, il a pour projet l’installation d’un hôtel pour milliardaires dans ce sanctuaire écologique, Je vous laisse libre de juger. Quand il contestait la construction d’une piscine olympique de 8 millions d’euros, qui, selon lui, pouvait être faite pour la moitié de cette somme, et que 7 ans plus tard il veut la réaliser pour un montant de 30 millions d’euros, Je vous laisse libre de juger. Quand, pendant cette même campagne, il promettait d’amener à l’AS Cannes Football de nombreux partenaires privés pour ne plus donner d’argent public, de faire de nouveau remonter Cannes en première division. et que 7 ans plus tard : le centre de formation a disparu, l’équipe est aux portes de la 4ème division, et le contribuable continue à payer. Je vous laisse libre de juger. Ces exemples, je pourrai les multiplier. Ils montrent le décalage entre certaines promesses électorales et des résultats bien différents. Il faut définitivement tourner la page avec cette manière de faire de la politique. Moi mes engagements sont simples, réalistes, réalisables. Je ne suis pas un marchand de bonheur, je ne suis pas là pour vous mentir parce que je sais que les réveils sont trop douloureux. Je ne serai pas un Maire qui voudra marquer son passage par des réalisations pharaoniques. Mon action reposera sur une gestion saine. Les investissements que nous déciderons de faire ensemble, répondront à de vraies attentes, à de vrais besoins, ou bien seront créateurs de richesses pour le futur de notre ville. Ils seront adaptés à notre capacité financière et non surdimensionnés. Ils seront parfois financés en intercommunalité, dans l’idée de faire des économies d’échelle et de travailler en complémentarité avec les communes voisines. Je veux une politique moderne qui nous permette d’être exemplaire en matière d’environnement, par des transports en commun plus adaptés, par des constructions limitées, par une propreté accrue. Je veux que la police municipale travaille en confiance et qu’elle dissuade de nouveau les délinquants. Je veux que les jeunes couples trouvent des réponses efficaces en terme de mode de garde pour leurs enfants, ainsi qu’au niveau scolaire et péri-scolaire. Je veux que le développement économique redevienne une priorité de l’action municipale, pour soutenir le commerce au cœur de notre ville, avec un palais des festivals qui doit être missionné pour enrichir l’économie de Cannes. Je veux qu’on facilite le quotidien de nos actifs, en diminuant par exemple le coût du stationnement devenu exorbitant. Je veux que nos jeunes ne se sentent plus isolés dans leur ville, mais qu’ils puissent accéder au sport et à la culture. Je veux que les clubs du bel âge retrouvent le lien social qui a fait leur réussite face à l’isolement. C’était l’objectif du Docteur Noyer sous Bernard Cornut Gentil. C’est ce qu’a détruit l’actuelle municipalité. Non, les clubs du bel âge ne doivent pas être gérés comme des entreprises et doivent garder leur caractère social et festif. Tout ceci mes amis ne demande pas des moyens considérables. Mais tout ceci demande une volonté politique sans faille, une envie de faire pour sa ville sans se préoccuper de sa propre personne, une envie de réussir pour les autres et non pour soi, une envie de réussir pour les cannois et pas seulement pour l’image de la ville à Paris. Tout ceci demande une communication permanente entre le Maire, ses Elus et sa population, non pas une communication à coup de panneaux publicitaires, de plaquettes, de cédéroms, de pages achetées dans la presse locale ou nationale, mais par un dialogue simple, un dialogue direct. Ce sera la base de mon action, pas comme certains seulement à la veille de l’élection, mais à l’inverse dès le lendemain. Je n’attendrai pas 6 ans pour venir serrer la main de mes concitoyens. Je n’attendrai pas 6 ans pour visiter les services municipaux. Je n’attendrai pas 6 ans pour découvrir que Cannes, ce n’est pas que la Croisette, ses paillettes et son tapis rouge. Je n’attendrai pas 6 ans pour être tout simplement humain. Vous me direz, mieux vaut tard que jamais, et vous avez raison. Ce qui semblait pendant 6 ans impossible, devient aujourd’hui réalisable. La distribution généralisée des médailles d’or de la ville depuis quelques mois à des personnes, certes très respectables, en est la meilleure illustration. Ce que je propose depuis des mois dans mes réunions est enfin exhaussé quelques jours avant les élections. Je me félicite par exemple de l’instauration de la gratuité pour certaines personnes et sous certaines conditions dans les transports publics, mais je sais que les électeurs ne sont pas dupes contrairement à ce que pensent certains politiques. Voilà c’est dit. Je l’avais au fond de moi depuis quelques temps et il fallait que ça sorte. Comme vous pouvez le constater, le fait d’être suspendu de l’UMP me donne une grande liberté de parole. Plus sérieusement, certains d’entre vous se sont gentiment émus de cette mesure. Pour moi, c’est un non événement. Le 15 octobre dernier, en déclarant ma candidature, ici même, devant vous, je savais à quoi je m’engageais. Ma décision avait été pesée et mûrement réfléchie. Je ne cours pas après un mandat ou un poste, je veux simplement être le Maire de notre ville, parce que je veux me battre pour elle. Comme je l’ai dit à bien des émissaires, cela est irrévocable et non négociable. Comment aurais-je pu revenir devant vous et vous regarder dans les yeux, comme je le fais ce soir, si cela n’avait pas été le cas. Cet engagement n’est pas achetable. Il repose sur des convictions profondes et fortes et qui elles ne peuvent pas être suspendues. Et puis je n’ai jamais voulu inscrire ma démarche dans celle d’un parti, fut-il le mien. Ce n’est pas l’étiquette politique qui fait un bon maire, elle devient une simple bouée de sauvetage pour les maires qui se sentent en difficulté. Celui de Cannes en demande 3, avec l’UMP, le nouveau centre et le MODEM. Moi je suis simplement heureux que les militants de ma formation m’aient majoritairement choisi, Et que mes collègues du Conseil Général comme vous avez pu le voir dans le film m’apportent également leur soutien, mais ce que je souhaite avant tout, c’est rassembler les cannois et les boccassiens, quels que soient leur passé politique ou leurs engagements antérieurs. Alors je sais, je sens que la victoire dans ces circonstances est possible. Souvenez-vous de Jean-Claude Guibal à Menton, de Louis Negre à Cagnes sur mer, de Jean-Pierre Leleux à Grasse, de Lionnel Luca à Villeneuve Loubet, d’Henri Leroy à Mandelieu, et de Michèle Tabarot au Cannet. Tous sont devenus maires, sans investiture, dans des conditions identiques. Je sais, je sens que les cannois sont prêts à oser ce changement et à choisir leur futur maire en écoutant leur cœur, plutôt qu’une consigne de vote. Alors j’en appelle à toutes les compétences, à toutes les forces vives de notre cité, J’en appelle à tous les acteurs du monde associatif, du monde culturel, du monde économique, J’en appelle par delà nos différences à toutes celles et tous ceux qui aiment Cannes, car il ne s’agit plus de faire gagner un camp contre un autre, mais de faire gagner notre ville. Alors mes amis, Du fond du cœur merci pour les moments de bonheur que vous me permettez de vivre chaque jour pendant cette campagne, Et faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour que les vœux que nous formons pour Cannes deviennent demain une réalité.

Pourquoi j’ai choisi Philippe Tabarot ( par Emmanuel Blanc )

Vous trouverez le billet d'Emmanuel BLANC sur le blog de Christian OLIVIER

Voeux de votre maire

Henri LEROY présentera ses voeux 2008 aux habitants de Mandelieu La Napoule ce soir à 18H30

11 janvier à 18H30

salle Europa

Une gestion financière excellente à Mandelieu La Napoule?

Le délégué aux finances (Jean-François PARA) a œuvré pendant six ans en optimisant les investissements sur les revenus propres de la ville et sans l’endetter.

Regardons autour de nous.

De très nombreux élus des villes des Alpes maritimes se trouvent des excuses pour justifier la progression de l’endettement communal. A CANNES alors que l’endettement a presque doublé en 6 ans on entend des proches du maire dire très sérieusement que cet endettement n’est que comptable, que la ville a augmenté son patrimoine…………………..

Moi aussi je peux demain augmenter mon patrimoine en achetant 50 écrans plasmas en crédit à la conso et 2 villas avec un crédit que me proposera une banque espagnole sur 50 ans…j’aurai alors un grand patrimoine mais je serai en surendettement quand même.

A Mandelieu rien de ça….les finances de la ville sont extrêmement saines.

Alors bravo Jean-François pour ton travail.

FACE A FACE A DISTANCE

Ce soir Philippe TABAROT présente ses voeux aux cannois et aux boccassiens à 19h Au Palm Beach Place F. Roosevelt .

A deux mois des élections municipales c'est un rendez-vous conviviale mais aussi politique qui posera probablement les bases de ces deux mois de campagne.

Hasard du calendrier, en même temps, son rivale, Bernard BROCHAND tiendra un meeting à la Bocca. Les cannois vont pouvoir comparer en temps réel deux hommes, deux projets, deux attitudes, deux styles, deux générations.

MLN MAGAZINE Janvier

Le MLN MAGAZINE de Janvier

A lire sur RAISON ET CITOYENNETE

Des bons résultats euh...une bonne année

Une mémoire pour construire l'avenir à Cannes

Une mémoire pour construire l’avenir

A cette époque, Cannes et Mandelieu étaient dirigées par des femmes de poigne et la France par la rose. Tout n’était donc pas parfait, non pas parce que des femmes avaient le pouvoir local entre leurs mains mais parce que la gauche dirigeait la France.

C’était il y a deux décennies; moi j’étais un enfant de 10 ans, né rue St Nicolas, qui habitait au Cannet et qui était scolarisé à Cannes ; bref un vrai intercommunard… (déjà) ! Je me souviens des mercredis après midi au Montfleuri dans la piscine ou sur les terrains de tennis, des joutes dans le vieux port l’été, des batailles de fleurs sur la croisette et des cours de beaux arts avec mes amis du collège Capron à l’école de la castre. Oui il y a en moi une forme de nostalgie; je regrette le temps où Cannes savait briller dans le monde entier sans laisser ses racines pourrir dans une terre privée de son passé. Si notre ville savait se faire aimer des festivaliers, elle savait aussi restituer cet amour aux cannois. Les boccassiens, les suquetants, les pêcheurs, les joueurs de boules, les enfants, les mamies, les ouvriers, les retraités aisés, les sportifs, les artistes ; tout le monde était lié par une identité cannoise provençale. Aujourd’hui, cela n’existe plus, le rayonnement de Cannes est celui d’une étoile morte dont seule la lumière passée arrive encore jusqu’à nous.

J’invite donc par ces mots les candidats aux prochaines municipales, à ne pas oublier que dans leur projet ils devront avant tout penser aux cannois, et à se souvenir qu’être de droite ne laisse pas le droit de ne réfléchir qu’en terme de rentabilité mais aussi en terme de qualité de vie. Une ville ne se dirige pas comme une entreprise puisque dans ses comptes n’apparaît pas de ligne bénéfice et que les résultats ne sont pas redistribués aux actionnaires ; elle se dirige comme une grande famille. Un bon maire est souvent un bon père. Il sait dire non quand il le faut et tendre la main quand son enfant pleure ; il sait utiliser son argent pour faire vivre sa famille, il sait même s’endetter raisonnablement pour acheter sa voiture ou son toit sans faire peser sur ses arrières petits enfants le poids de dépenses inconsidérées.

Je rêve donc de voir dans chaque programme des projets mesurés et raisonnables qui tournent Cannes vers le monde tout en restituant aux cannois ce droit fondamental à la liberté de vivre heureux dans leur ville. J’aimerais que dans quelques années mes enfants puissent encore voir au vieux port des pointus, qu’ils puissent voir en mai des stars sur la croisette, en juillet des joutes provençales, qu’ils puissent se détendre dans une piscine au Montfleuri en hiver et apprendre en septembre à graver le lino à l’école de la castre.

Jean-Valéry DESENS

Merci Chritian d'avoir publié ce billet sur ton blog